vendredi 28 mars 2014

Mario

Jeudi 20 Mars 2014

On avait tout préparé la veille au soir, on se lève de bonne heure on saute dans le canoë avec le petit déjeuner.


Les requins baleines sont au rendez-vous (désolé les BALU), mais ils ne sont pas trop curieux.
De retour à notre « Turtle » alors que nous rangeons le canoë, la gentille madame de la veille revient et donne à manaO pour son anniversaire (encore un mois !) 2 billets américains…


Nous restons surpris et reconnaissant par ce gentil geste plein de spontanéité !

Décidément la beauté des voyages et de leurs rencontres comportent toujours des surprises (et ce n’est pas fini ! au non !!!).


Nous revoilà sur la route direction Punta Abreojos, on s’arrête vite fait à Santa Rosalia, le front de mer n’est pas terrible mais le village est plein de charmes.

Notre pause déjeunée se fait à San Ignacio, une oasis au milieu de ce paysage désertique. Une grande place ombragée, une belle église de 17 45, des militaires comme voisin, 







on y trouve même un cyber café on l’on prend connaissance du mail de Gisou et Roger J, une bonne salade et l’on repart, la fête sera ce soir pour l’apéro.

La beauté des voyages et de leurs rencontres comportent toujours une surprise !!!
On quitte la route principale, au km 37 elo dit avoir vu un homme sur le bord opposé, allongé ?
Un coup d’œil dans le rétro, effectivement il y a quelque chose, quelqu’un au sol.
Marche arrière, un bras se lève (ouf).
On se gare au milieu de notre voie, on descend, un monsieur « Mario » de 81 ans est allongé par terre, tout maigre avec une douleur (et grosseur) au dos.
sylvaiN arrête une camionnette pour la traduction se sera plus facile.
Les gars n’ont pas de réseau, Mario se lève péniblement et les gars continuent leur chemin pour appeler une ambulance.
elO s’occupe de manaO, sylvaiN reste au côté de Mario, il délire un peu (à ses côté un sac en plastique avec une belle petite bouteille de Tequila, ça peut aider).
sylvaiN arrête un camion pour essayer d’utiliser sa radio, le chauffeur appelle…
Au bout d’une heure toujours rien, le chauffeur me dit que Mario doit être saoul, une autre voiture s’arrête, des gérants d’une Guest House que Luc nous avait conseillé (destin), ils embarquent Mario pour le déposer chez lui, un rancho perdu sur une route perdu où il vit seul.

Drôle de leçon, drôle de réflexion sur vieillir, seul, dans un endroit désertique.
En tout cas, on n’oubliera pas Mario, avec son profond sourire édenté, ses larmes, sa chanson « Only You ».

Arrivé à Punta Abreojo (un village de pécheur), on se dirige vers la Bocana,



la route c’est du sable pendant 45 mns, on arrive dans un autre village de pêcheur, on ne trouve pas de bon spot pour dormir, on rebrousse chemin pour se poser à côté d’une lagune.
Des copains Coyotes

manao et un Tao Lu des épées






Demain, on partira pour Bahia de Los Angeles.

Ce fut un détour certes, mais riche et éprouvant.

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