Jeudi 20 Mars 2014
On avait tout
préparé la veille au soir, on se lève de bonne heure on saute dans le canoë
avec le petit déjeuner.
Les requins
baleines sont au rendez-vous (désolé les BALU), mais ils ne sont pas trop curieux.
De retour à notre
« Turtle » alors que nous rangeons le canoë, la gentille madame de la
veille revient et donne à manaO pour son anniversaire (encore un mois !) 2
billets américains…
Nous restons
surpris et reconnaissant par ce gentil geste plein de spontanéité !
Décidément la
beauté des voyages et de leurs rencontres comportent toujours des
surprises (et ce n’est pas fini ! au non !!!).
Nous revoilà sur
la route direction Punta Abreojos, on s’arrête vite fait à Santa Rosalia, le
front de mer n’est pas terrible mais le village est plein de charmes.
Notre pause déjeunée
se fait à San Ignacio, une oasis au milieu de ce paysage désertique. Une grande
place ombragée, une belle église de 17 45, des militaires comme voisin,
on y
trouve même un cyber café on l’on prend connaissance du mail de Gisou et
Roger J, une bonne
salade et l’on repart, la fête sera ce soir pour l’apéro.
La beauté des
voyages et de leurs rencontres comportent toujours une surprise !!!
On quitte la route
principale, au km 37 elo dit avoir vu un homme sur le bord opposé,
allongé ?
Un coup d’œil dans
le rétro, effectivement il y a quelque chose, quelqu’un au sol.
Marche arrière, un
bras se lève (ouf).
On se gare au
milieu de notre voie, on descend, un monsieur « Mario » de 81 ans est
allongé par terre, tout maigre avec une douleur (et grosseur) au dos.
sylvaiN arrête une
camionnette pour la traduction se sera plus facile.
Les gars n’ont pas
de réseau, Mario se lève péniblement et les gars continuent leur chemin pour
appeler une ambulance.
elO s’occupe de
manaO, sylvaiN reste au côté de Mario, il délire un peu (à ses côté un sac en
plastique avec une belle petite bouteille de Tequila, ça peut aider).
sylvaiN arrête un
camion pour essayer d’utiliser sa radio, le chauffeur appelle…
Au bout d’une
heure toujours rien, le chauffeur me dit que Mario doit être saoul, une autre
voiture s’arrête, des gérants d’une Guest House que Luc nous avait conseillé
(destin), ils embarquent Mario pour le déposer chez lui, un rancho perdu sur
une route perdu où il vit seul.
Drôle de leçon,
drôle de réflexion sur vieillir, seul, dans un endroit désertique.
En tout cas, on
n’oubliera pas Mario, avec son profond sourire édenté, ses larmes, sa chanson
« Only You ».
Arrivé à Punta
Abreojo (un village de pécheur), on se dirige vers la Bocana,
Des copains Coyotes
manao et un Tao Lu des épées
Demain, on partira
pour Bahia de Los Angeles.
Ce fut un détour
certes, mais riche et éprouvant.
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