mercredi 19 février 2014

Bonheur

Vendredi 14, Samedi 15, Dimanche 16, Lundi 17 Février 2014

On devait rester jusqu’au samedi…

Le vendredi 
c’est exploration de la côte en canoë, prévision 2 hres, durée 4h30.

Ben, oui 2 baleines au loin, on ne va pas vers elles, elles viendront si elles en ont envie.
On s’en va vers les rochers, les falaises, déjà on voit des choses à la surface, qui nous espionnent, puis plongent, Tortues, Dauphins, Lions de mer ?
Puis, des cris raisonnent, pas de doutes une colonie de Lions de mer .
Nous voilà partie étudier de près leur sieste au soleil.
Une troupe de reconnaissance vient à notre rencontre, on observe.














On poursuit notre chemin vers un cap et deux belles criques avec une eau turquoise.


Avant de revenir, pour suivre les plongées d’un cormoran digne de Jacques Mayol, et surtout pour passer une heure au bord du solarium de nos amis Lions de mer, on n’a pas de  masque ni de palmes (avec tout le stock pourtant ?), tant pis c’est quand même magique.
De retour au campement, on mange en se préparant à retourner à l’eau le soir pour aller revoir les baleines, pas de chances ce soir personne. Juste un couple qui nous offre des bonbons pour la Saint on ne sait plus qui !







 Samedi
pas de départ, peut être lundi, voir mardi (à la fin de la journée).
Réparation de la serrure côté passager, tentative réparation du vélo, mais le pneu a vraiment explosé, ainsi que la chambre à air et des rayons sont brisés ! Il n’y aura pas de balades en vélo à Cabo Pulmo, ce sera à pieds et en canoë.
Les 2 tamariniers et la Turtle



On continue donc le chemin en terre vers le sud (on pensait peut être le faire en sens inverse en provenance de San José de Cabo, heureusement qu’on nous avait renseigné) pour revenir par la plage.








Trace de serpent sur le chemin, carcasse de vaches (ça nous permet d’apprendre le squelette à manaO),

cactus, on se régale pour ensuite finir par la plage désertique, une baleine au loin qui ne semble pas vouloir jouer ce soir.
Rencontre avec Jocelyn (Québecois à la retraite qui passe 5 mois sur la plage, 2 avec sa femme et 3 tout seul), qui n’avait plus parlé français depuis longtemps, bien sympa, un paradis pour lui, des températures idéales la journée, un peu de fraîcheur la nuit, des feux de camps sans maringouins, de la pêche.
On partira surement Mardi, peut-être

Dimanche,
on se prépare à repartir en canoë, on assiste à des sauts de raies, mais on n’arrive pas à les approcher, seuls Lions de mer se laissent observer.



Au loin des baleines font des sauts de malades, on s’en va les voir, mais ils sont vraiment  très loin, trop loin, retour aux Lions de mer.







Saut de baleines





Puis à la maison, sieste dans le hamac, ramassage de bois mort pour le feu du soir, balade sur la plage, arrêt chez Jocelyn, bananes en dessert.
Rv façon allemand


On est bien ici.

Lundi
Premier jour de la semaine, oui faut bien qu’on essaye de suivre un peu le rythme.
On prend notre temps, on s’en va faire une balade à pieds.

On ne trouve pas de sentiers pour gravir la montagne qui nous surplombe, avec manaO on ne s’y tente pas.







On fait un tour dans les collines environnantes, des Roads Runners Mexicains, des colibris, des cactus, des Amérindiens (nous pour manaO).


De retour, en surplombant la baie, on aperçoit une baleine toute proche de la plage, on fonce avec le canoë, un petit tour et puis disparait, on se balade sur l’eau, au loin des sauts d’une maman et de son petit.

D’ailleurs, on fait un petit aparté, sur les animaux.
On se demande s’ils aiment vraiment les écolos ?
En effet, pendant notre tour en vélo au Québec dans les forêts, on n’a presque rien vue d’animal sauvage ! Ici, en vélo, ou en canoë, c’est pareil, tout le monde se cache.
Alors qu’un bateau à moteur passe et les voilà qu’elles font leur spectacle.
On se pose donc des questions pour les prochains voyages  et notre façon de voir les choses!
De retour, on se baigne, on se lave, elle n’est pas si froide, même sans wetsuits.
manaO joue avec Clara une petite fille de son âge.


Demain
Peut être,
on s’en retourne vers La Paz et Karen & Guillaume.

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